Problèmes en perspective [PV AXEL] [HENTAI]

Encore à errer par là ? Ca ne te convient pas. Ici ne traînent que des gros durs, pédophiles et voleurs confondus. Toi, t'es maigrichon, t'as -presque- jamais volé, et les gosses t'intéressent pas. Alors tu fous quoi là ?

Ainsi le réprimandait intérieurement la voix de la raison, qu'Axel décida d'ignorer.
Pourquoi fallait-il qu'il soit victime d'hallucinations auditives, de manière à ce qu'il entende monsieur (ou madame) bonnes-manières dans sa tête ? Sans doute un trouble psychologique que sa mère, véritable tyran-maniaque de la bonne conduite, avait exercé sur son garnement lorsque ce dernier était encore gosse. Le résultat était décevant. Axel était là, en territoire, il le savait, malfamé, se tenant comme un SDF n'ayant jamais eu de vie, entouré d'armoires à glaces le regardant d'un mauvais œil.
A ces yeux trop indiscrets répliquait-il d'un regard noir, qui n'avait malheureusement pas eu l'effet souhaité avec une de ces racailles.

Aussi était-il à présent contraint de fuir aussi vite que ses forces le permettaient, un gros-musclé-pas-bô aux trousses et, jusque là, c'étaient plus son agilité et son habitude des situations similaires qui lui avaient permis de survivre. Il se faufilait ainsi dans d'étroites ruelles avant même que son poursuivant n'ait remarqué leur existence, prenant de l'avance, bien que conscient que ses muscles ne l'autoriseraient pas à aller bien loin encore.
En effet, il était déjà fatigué, essoufflé et déshydraté, et c'est de dernier recours qu'il décida de miser sur son dernier atout : la poubelle qui se trouvait au fond de l'impasse où il venait de se fourrer.
Il se précipita dessus, l'ouvrit avec difficulté et se contorsionna tant bien que mal à l'intérieur, tout en prenant le soin de la refermer le plus silencieusement du monde.
Il avait déjà vu faire à la télé, mais comme prévu, cela était bien plus dur que dans la fiction. D’abord à cause de l’espace réduit que les gros sacs qui s’y trouvaient lui laissaient, ensuite parce que l’odeur dans laquelle il s’était plongé emplissait ses poumons et menaçait à chaque instant de les faire exploser. Il était pris de nausées vertigineuses, et devait lutter pour ne pas s’évanouir. Combien de temps allait-il devoir rester dedans ? Isolé de tout bruit extérieur, il ne devait miser que sur la chance qui faisait qu’il était toujours en vie. Quand allait-il enfin pouvoir sortir ? Quand est-ce que son poursuivant abandonnera sa course infernale, et s’éloignera du rayon d’un kilomètre qui l’entourait, le garantissant hors de danger ?
Les secondes passaient, tandis qu’Axel continuait de broyer du noir, dans l’incapacité de juger de quand est-ce que le bon moment viendrait. Il le savait, plus longtemps il resterait plongé dans cet effluve étourdissante, mieux ça vaudrait. Mais après tout, s’il y restait trop, il risquait une asphyxie. Il suffoquait déjà, mais tentait de calmer ses palpitations. Il fallait qu’il reste silencieux comme une tombe.
L’odeur lui prenait la tête, et affaiblissait ses sens. Lentement, il ferma les yeux, et s’endormit, sans même s’en rendre compte.

…un violent coup poussé contre la poubelle l’éveilla en sursaut, et il dut se retenir de pousser un cri.
L’odeur était à présent moins enivrante qu’à ses débuts, mais elle fut assez intense pour lui faire reprendre ses esprits rapidement, fouettant ses narines comme l’aurait fait une claque.
Il se remémora en moins d’une seconde ce qui s’était passé, et mit encore un peu de temps avant de comprendre qu’il s’était assoupi.
Se frottant fébrilement l’épaule, il constata qu’il avait mal dormi, mais en sécurité. Combien de temps ? Il ne savait pas. Assez cependant pour que l’armoire à glace soit partie.
Un hurlement strident le tira de ses pensées, faisant se dresser ses poils sur sa chair. Un hurlement tout proche. Trop proche.
Il hésita un instant. Peut-être, finalement, valait-il mieux attendre que la fille qui se faisait attaquer et son assaillant aient quitté les lieux avant de sortir… cela lui éviterait d’être pendu par une nouvelle armoire à glace.
Sa lâcheté se dissipa d’un coup lorsqu’un son, qu’il identifia comme un déchirement de tissu, se fit entendre, suivi de gloussement du mâle. Un viol, sans le moindre doute. Timidement, il releva le couvercle de la poubelle, déployant toute la force de ses faibles membres, afin de pouvoir jeter un coup d’œil en dehors, et ce qu’il vit confirma le fond de sa pensée.
Sa bouche se tordit en une moue hésitante, mordillant sa lèvre inférieure comme pour mieux réfléchir. Il n’était en rien concerné par cette histoire, et ne pas bouger d’un pouce lui assurait de survivre. Après tout, si cette fille mourrait, c’est qu’elle n’avait rien fait pour se protéger. Un boulet de moins pour la planète, songeait-il…
Mais c’était loin d’être aussi facile, et il s’en rendit compte lorsque le regard humide de l’inconnue se posa sur la paire d’yeux qui brillaient dans l’ombre du couvercle de la poubelle. Ceux d’Axel.
Là, c’était différent. S’il ne se dérangeait pas pour la sauver, il finirait dans un tribunal accusé de Non Assistance à Personne en Danger. C’était ça ou finir avec le corps recouvert de bleus et de bosses, et, bizarrement, il choisit cette deuxième solution.
Changement brutal qu’il s’expliqua par le regard suppliant de la jeune fille qui avait croisé le sien : de très beaux yeux. C’est là qu’il s’était aperçu qu’elle était « pas mal du tout ».
Le reste se fit instinctivement. Il saisit à deux mains le couvercle en métal de la poubelle qu’il élança nonchalamment sur le gros bonhomme. L’effet fut immédiat, la brute épaisse se tordit de douleur, par chance sur le côté, et non pas sur la fille.
Axel prit le temps d’adresser à cette dernière un sourire, charmeur et héroïque, qui dura une fraction de seconde avant que son bras droit prenne instantanément une taille plus importante, et que naissent à son bout quatre longues et acérées griffes.
Lorsque l’armure à glace reprit ses esprits, et redressa d’un grognement animal toute l’importance de ses 1m90, chacun de ses pas vers Axel fit perdre à ce dernier tout son héroïsme, tandis qu’il se recourbait sur lui-même, poussant, pour sa part, un gémissement plaintif de souris écrasée. C’est en songeant à Marisa qu’il releva un regard qu’il espéra calme et assuré, avant de s’élancer vers le colosse, toutes griffes dehors. Après avoir esquivé un coup lourd, il s’arrangea pour le frôler de ses lames, suffisamment fort cependant pour lui laisser de vilaines traces sur le torse, qui lâchèrent un flot de sang.
Un peu trop euphorique d’avoir réussi, le jeune homme relâcha son attention une seconde.
Un coup de poing fusa, violent et sans appel.
L’instant d’après, Axel gisait contre le mur, paralysé par la douleur.

[Désolée, je suis pas douée pour décrire les combats…]

Marisa vit soudain un poubelle s'entrouvrir: de beaux yeux dorés la regardait. Elle vit que ses yeux regardaient les siens. Elle rougit. Soudain, la personne qui était caché dans la poubelle, ouvrit le couvercle de métal et l’étala sur l’homme. L’homme, accablé par la douleur, se frotta la tête en grommelant. La voix était libre: Marisa s’éloigna de l’homme de quelques pas. La personne qui lui avait sauvé la vie était un jeune homme adolescent, ( je sais pas si c’est un homme ou une femme car dans ton message tu mais il)cheveux rouges sang arrivant a ses épaules, yeux dorés comme le soleil, d’une pâleur incroyable, lui fit un sourire charmeur a faire fondre toutes les filles. Elle rougit: elle était morte de honte devant ce jeune homme qui venait de la sauver d’un viol. Elle détailla sa tenue: du moins ce qui l’en restait : il ne lui restait sur elle que des lambeaux vêtements. Le jeune homme ce transforma soudain: des griffes jaillirent de ses mains. Avant d’attaquer l’homme qui voulait la violenter il fit un sourire à Marisa. Elle rougit de plus belle. Il fit une entaille au bras de l’homme suffisamment profonde pour qu’une mare de sang commença a ce former. Le jeune homme relâcha son attention une seconde. Elle cria pour l’avertir mais trop tard: l’homme l’envoya contre un mur.
Marisa ne bougea pas, trop paralysée par ce qui venait de ce passer.
Elle ferma les yeux et commença a invoquer:
- Marisatom, Iristou !
Et elle agita les mains.
Elle rouvrit les yeux: devant elle, ce tenait un ange aux ailes blanches comme la neige. Il envoya un jet de lumière vers l’homme qui s’effondra et ne bougea plus.
L’ange et Marisa coururent vers le jeune homme: il était vraiment mal au point: il saignait de la tête.
- Je tend supplie soigne le ! Dit Marisa a l’ange.
L’ange hocha la tête et murmura un sort de soins. La plaie ne guéri pas complètement mais au moins, elle ne sanglait plus. Marisa demanda a l’ange de partir mais trop tard: le jeune homme regarda vers eux.

[Hm, pour info, si jamais tu n'avais pas lu la description d'Axel, son désavantage est de recevoir une blessure identique à celle qu'il afflige à son ennemi. Donc, comme il a blessé le gros méchant, il a aussi une blessure au torse x) ]




La vie ne l'avait pas quitté. Néanmoins, se remettant difficilement du choc, il n'eut qu'une vision trouble de l'ange, étincelant de lumière, être légendaire dont il ne put que distinguer la silhouette hasardeuse, ainsi que le son lointain de la voix de Marisa. Non pas qu'il était très, très mal en point, même si c'était plus ou moins le cas, il avait déjà vécu pire, mais il refusait de regagner la réalité, de peur de ce qui allait suivre.
Il n'avait pas été à la hauteur de la situation, et c'est avec une triste amertume qu'il songea qu'il allait s'en tirer avec un peu plus que quelques bosses et bleus.
Son corps le brûlait, sa tête lui semblait en feu, et la douleur à son torse lui paraissait trop faible; ce qui signifiait que la blessure qu'il avait infligé au colosse l'était également.
La forme blanche et lumineuse s'approcha de lui, ange envoyé de la Providence venu le sauver, et sa voix douce, semblable à la caresse d'un souffle divin, lui frôla la joue tendrement, comme l'aurait fait une prostituée experte [Notez les références poétiques de notre ami Axel 8D]. A ce contact, sa peau frémit, et sa pâleur habituelle fit place à une touche rosée à peine remarquable, tandis que la douleur à son crâne se dissipait peu à peu.

Un sort de guérison ?
Recouvrant ses esprits, sa raison fut suffisante pour le faire comprendre que l'ange, qu'il pouvait à présent distinguer clairement, était probablement une matérialisation issue du don de la jeune fille qu'il venait de sauver d'un viol, à moins qu'il ne l'ait que retardé.
Comprenant que c'était celle-ci, et non pas sa création, qu'il devait remercier, il tourna faiblement la tête vers elle -en accentuant cette faiblesse dans le mouvement, histoire de faire le mourant, et d'agoniser sans avoir à se battre plus-, et tenta de se lever, avant de retomber lourdement au sol.
La douleur à sa poitrine n'avait, elle, pas disparu, et il constata qu'elle le clouait au sol. Pas besoin de faire semblant de souffrir sur ce point là.
Dans l'incapacité de se mouvoir, il se contenta de fixer la jeune Carnelian, sans se soucier d'avoir l'air indiscret ou quoi que ce soit d'autre. Puis son regard s'attarda sur les failles de ses lambeaux de vêtement, et la chair délicieuse qu'elles laissaient apparaître. En un instant, une pensée ridicule lui traversa l'esprit, pensée qu'il chassa en se méprisant lui-même : lui aussi, il aurait bien voulu profiter d'elle...
Ces songes bienheureux se dissipèrent brusquement lorsqu'il aperçut avec effroi l'armoire à glace en arrière plan se redresser, s'efforçant d'ignorer la blessure qu'il avait reçu au torse.
Son sang ne fit qu'un tour dans ses veines, et, empli d'une énergie nouvelle, suffisante à ce qu'il lève le bras pour désigner le gros méchant de l'histoire, il s'exécuta, les yeux grands ouverts de stupeur, afin d'indiquer à Marisa qu'il valait mieux fuir, et vite.
D'après ce qu'il avait conclu, la Carnelian ne possédait qu'un don de guérison, et ce ne serait pas bien utile dans ce cas-là. Lui ne semblait plus valide... à moins de se transformer en bolide surpuissant, et de descendre la pente de la ruelle en fonçant, évitant de justesse les passants.... Non, l'idée lui semblait irréelle.
Oubliant les accents mielleux et charmeurs dont il aurait en temps normal orné sa voix, en présence d'une si jolie fille, en dépit de sa musculature ridiculement inexistante, il souffla à Marisa d'un ton suppliant :

- Si tu peux nous sauver, fais-le vite. Sinon, enfuis-toi.

Et, mordillant nerveusement sa lèvre, il attendit sa réaction, prévoyant la sienne. Si elle réussissait à les sauver, bien que cela lui sembla impossible avec un simple pouvoir de guérison, il quitterait les lieux avec elle. Si elle prenait la fuite, il ferait de même, improvisant une métamorphose du genre capable à se mouvoir sans trop de soucis.
...Un ange ?
L'idée lui parvint ainsi, après avoir vu la création de la jeune fille. Cela paraissait plutôt aisé, et pratique, bien qu'il n'eut jamais essayé. Il garda cette idée en réserve, et patienta en jetant à la Carnelian un regard perçant, suppliant.
Un grognement de grizzli-fou-furieux-parce-qu'on-l'aurait-sorti-de-son-hibernation-sans-son-accord se fit entendre, tandis que l'ombre du colosse gagnait du terrain, jusqu'à ce qu'il fut assez proche pour qu'elle recouvre entièrement les deux jeunes gens. En silence, et bien que certain qu'elle ne fasse pas grand effet, Axel murmura intérieurement une prière à on-ne-sait-qui, prêt d'un instant à l'autre à changer d'apparence au moindre geste qu'esquisserait l'homme. Mais... s'il s'attaquait à Marisa, Axel s'en voudrait toute sa vie. Et puis, maintenant qu'il l'avait sauvée une fois, il s'engageait à finir le combat, jusqu'à ce que l'homme abandonna, puisqu'il ne pouvait pas le tuer de peur de mourir aussi.
Sans plus rien attendre, de gigantesques et puissants ressorts mécaniques naquirent dans son dos, et le projetèrent debout, tandis qu'il enchaînait en une fraction de seconde leur métamorphose en ailes noires qui l'élancèrent en l'air.
Sa créativité s'arrêta là, et après quelques brefs zigzags dans le vide, il s'approcha de l'homme dans son dos et lui enfonça un bon coup de pied avant qu'il n'aie pu se retourner, coup de pied qui n'eut visiblement pas beaucoup d'effet, avant de s'éloigner le plus possible, de manière à ce qu'il ne puisse plus l'atteindre.
Puis il jeta un regard implorant à Marisa, signifiant qu'il fallait qu'elle se grouille de faire ce qu'elle pouvait. Ses ailes étaient faciles à manier, mais nécessitaient une concentration importante, et le vidaient de son énergie à vitesse hallucinante.

Le jeune homme fit un regard implorant a Marisa lui disant de trouver une quelq'onque faille pour ce sortir de la.
Elle bougea ses mains et fit disparaitre l'ange.
Le jeune homme lui dit:
- Mais que fais.....
Il n'eut pas le temps d'en dire plus. Marisa s'était transformée:
Des ailes d'anges avait poussés dans son dos, ses vetements en lambeaux léssèrent place à une robe rouge et orange brodée de feu ardent.
Ses cheveux avaient poussés: ils arrivaient maintenant jusqu'a son dos. Ses yeux devienrent orange comme un feu ardent en colère.
Autour d'elle, un feu ardent l'entourait.
- Feu ardent de l'enfer ! Attaque cet homme infame murmura t-elle en faisat signe au feu d'aller vers l'homme. Celui ci sentit une chaleur étouffante émaner de son corps. Il prit la fuite en criant.
Marisa dit au jeune homme en souriant:
- Tu vois ! Je vient de nous tirer d'une mort certaine ! Je m'apelle Marisa Itada et toi ?

En un instant, l'ange disparut, alors qu'Axel avait misé tous ses espoirs dessus. Peut-être était-il capable d'autre chose que de guérir... peut-être était-il doté d'un don d'attaque ? Eh bien non, et il s'en alla aussi vite qu'il était apparu, se pliant à la volonté de sa maîtresse ?
Le jeune homme étouffa un juron, jetant un regard alternatif à l'armoire à glace, puis à Marisa. Ses dents se desserrèrent pour laisser passer un souffle de surprise, tandis qu'il constatait, toujours hors de portée de son assaillant, que l'innocence de la jeune fille s'était volatilisée en une seconde, le temps qu'il lui avait fallu pour changer instantanément de forme.
Un clignement d'yeux, et se trouvait à présent devant lui une ravissante, et mûre, demoiselle, mine concentrée, regard sévère.
Abasourdi, il nota néanmoins que la jeune Carnelian était désormais entourée de flammes gigantesques, se mouvant au gré de ses déplacements, imitant la grâce nouvelle qui se dégageait de ses gestes, devenus à la fois d'une précision et d'une élégance effarantes.
Ses bandes de tissus déchirées avaient fait place -quel dommage !- à une robe aux reflets inhabituels; Axel mit un temps avant de comprendre que, tout comme ce gaz qui l'entourait, ayant pris possession de toute la ruelle, attendant les ordres de Marisa pour agir, elle était faite d'un feu pur et ardent.
Il laissa échapper un sifflement ébahi, plutôt impoli, tandis que les lèvres de la jeune fille formaient des paroles étouffées par le crépitement des flammes. Aussitôt, ces dernières se jetèrent sur le colosse, tel un faucon plongeant vers sa proie. Ses griffes brûlantes s'emparèrent de son corps, et son autrefois imposante taille sembla alors ridiculement inutile face à ce prédateur déchaîné.
Il n'en fallut pas plus pour qu'il s'enfuie sans demander son reste, et avec lui l'atmosphère oppressante qu'il dégageait. Peut-être l'effluve de ses dessous-de-bras, songea Axel avec amusement, soulagé que l'histoire se termine sans dommages.
En quelques battements, ses ailes le ramenèrent au sol avec empressement, prenant le soin de le reposer par terre le plus délicatement du monde.
La jeune fille s'approcha, avant de lancer d'un sourire détendu:

- Tu vois ! Je viens de nous tirer d'une mort certaine ! Je m'appelle Marisa Itada, et toi ?

Il prit le temps de la détailler du regard, s'attardant discrètement sur ses formes, puis de lui assurer, imitant son ton chaleureux:

- En effet, je ne sais pas ce que j'aurais fait, sans toi. (Bien que, si je ne m'étais pas interposé dès le départ, j'aurais pas eu à courir tous ces risques inutiles...songea-t-il silencieusement, sans que son visage ne laisse transparaître rien d'autre que de sincères remerciements.) Je m'appelle Axel.

Marisa. Elle s'appelait Marisa.
Il se répéta plusieurs fois son prénom en tête, comme afin de ne jamais l'oublier. Puis il enchaîna, un peu maladroit et hésitant, car, même si ce sujet l'intéressait, il était probable que la jeune fille ne désire plus l'évoquer:

- Aheum... Je voudrais savoir... enfin c'est comme tu veux, hein ? parce que tu veux peut-être plus en parler... Mais tu t'étais perdue ou quoi, pour qu'il te... pour qu'il veuille faire quelques choses pas nettes avec toi ? Et ce type, tu le connaissais ?

Si c'était le cas, la jeune fille avait de bien mauvaises fréquentations. Enfin, il avait rien à dire, puisque c'était aussi son cas.
Mais il était possible, après tout, que ce soit son ancien petit ami qui désirait passer l'étape suivante, sans qu'elle ne soit d'accord. Enfin, ça l'aurait étonné. Dans un coin pareil, qu'une fille sans défense traîne, c'était plutôt inhabituel. Or, ce gars semblait un habitué de cet endroit-ci. La proposition de "Je me suis perdue" tenait donc plus la route que l'autre.
A se remuer ainsi les méninges, c'était un peu trop douloureux pour les quelques cellules cérébrales d'Axel, qui abandonna ses réflexions trop compliquées à son goût. Il aimait les choses simples, qui ne demandaient pas beaucoup d'esprit. Du genre voler un porte-monnaie, ou quelque autre objet de valeur. C'était en quelque sorte son passe-temps, et de ce fait, son oeil était affuté au scintillement des objets luxueux.
Or, cette filel ne semblait pas en posséder. Pourtant, c'était autre chose en elle qui intéressait l'indiscipliné Axel.
Elle était jolie, très jolie. Il le savait déjà.
Et peut-être riche, ça ferait deux pour le prix d'un.

- Aheum... Je voudrais savoir... enfin c'est comme tu veux, hein ? parce que tu veux peut-être plus en parler... Mais tu t'étais perdue ou quoi, pour qu'il te... pour qu'il veuille faire quelques choses pas nettes avec toi ? Et ce type, tu le connaissais ?
A cette phrase, Marisa éclata de rire. D'un rire joyeux et gracieux ( je sais pas si un rire peut etre garcieux xd) et le regarda en laissant dévoiler des dent blanches éclatantes de santé. Elle réondit toujours en souriant:
- Tu sais ta question de me pose pas de problème ! Au contraire: je l'attendait. En faite oui, je m'étais perdue continua-t-elle en rougissant. Mais ne te moque pas de moi d'accord ? Je suis bien asser génée parce qui vient de ce passer alors n'en rajouter pas ! Sans te vexer bien sur continuat-elle avec un sourire géné. Et non je ne le connais pas ! Comment pourais-je fréquanter un type pareil ?!
Voyant qu'il la détaillais elle dit:
- Tu ne conte pas me voler quelque chose j'épsère ?

Relevant la tête brusquement, deux yeux écarquillés, tandis que sa peau habituellement pâle se teintait de rose, honteux de s'être fait prendre la main dans le sac, le jeune homme éclata d'un rire, nerveux et forcé.

- Très drôle...fit-il d'un ton manquant sérieusement d'assurance, tandis qu'au fond de lui-même, il poussait un soupir de soulagement.

Non, il ne comptait pas la voler. Parce qu'elle ne possédait rien. Mais leur rencontre aurait pu se faire différemment. Si, par exemple, c'était lui qui l'avait surprise, jeune âme égarée (pas si jeune que ça d'ailleurs, elle semblait avoir son âge) dans un coin malfamé, dieu sait ce qui aurait pu arriver.
Enfin, il craignait plutôt pour cette part de lui, d'une dimension inconnue, où il aurait tenté de voler ce qu'elle n'avait même pas sur elle: de l'argent. D'autant plus qu'au vu de son don, la jeune Carnelian aurait carbonisé Axel, à l'instant même où ce dernier aurait aventuré sa main dans ses poches.

Comme pour changer de sujet, se précipitant d'ôter sa gaffe de l'esprit de la jeune fille, espérant qu'elle ne garderait pas plus longtemps que ça en tête le fait qu'il l'avait détaillée d'un regard plutôt intéressé, le jeune homme lui adressa un sourire simple, discret, sans vraiment de raison.
Il prit une bouffée d'inspiration, durant laquelle il se creusa la tête pour improviser ce qu'il allait dire, et lui proposa, sans effacer son sourire:

- Donc... Tu t'étais perdue. T'es pas tombée sur le meilleur coin, c'est indéniable. Si tu veux, je peux te raccompagner chez toi, non ? Pas que je sois un protecteur très certain... ni même que je connaisse très bien les quartiers autres...

Il eut une pause d'hésitation. Il s'enfonçait, creusait sa tombe. Elle n'avait pas forcément besoin de savoir qu'il passait le plus clair de son temps dans un endroit malfamé comme celui-là, et il n'avait aucune raison de la ramener chez elle. Elle refuserait, à coup sûr. Mais il n'empêchait qu'Axel avait tout de même envie de savoir à quel genre de fille il avait à faire. En arrivant devant chez elle, il saurait...
Sa bouche se tordit en une moue désapprobatrice; il ne lui restait qu'un atout de comédie en réserve: celui du jeune homme qui a craqué sur une parfaite inconnue du premier regard, et cherche à être le plus souvent près d'elle, quitte à la coller.
Avec un peu de chance, Marisa faisait partie de ces filles qui se comportaient différemment avec un mec, lorsqu'elle étaient au courant que ce dernier les aimait, bien que ses sentiments ne soient pas réciproques.
Si c'était le cas, elle n'oserait pas refuser.
Il entreprit d'afficher une mine gênée, le regard se détournant vers le sol, cherchant ses mots à plusieurs reprises. Ses joues étaient toujours en feu, la honte qu'il avait précédemment éprouvée étant toujours présente au fond de lui-même. Ca devrait aller pour que la Carnelian s'imagine qu'il l'aimait, non ?

- Enfin... poursuivit-il, sa voix se faisant plus rauque, tant son coeur était serré de comédie, j'en ai juste envie.

Il rougit de plus belle. Si ses potes le voyaient, se démener pour décrocher un rencard à sa belle, bien que ce fusse pour de faux, manipulation pour son propre intérêt, ils seraient morts de rire. Et c'était vrai : il craignait.
Il s'interrompit, le temps de replanter son regard mal assuré dans celui de Marisa:

- Alors... Tu veux bien ?

Dans un rictus intérieur, qui n'avait rien de maléfique, mais bien de pas très très sympa non plus, Axel lui sourit à nouveau, tentant de paraître le plus gentil/désolé possible, patientant de la réponse. Quoique, savoir si la jeune fille était monstrueusement riche ou immensément pauvre n'était pas le but ultime de sa manœuvre; si c'était la première possibilité, le plus dur serait de réussir à la fréquenter, assez pour qu'elle abaisse sa garde et qu'il parvienne un sale coup. Dans le cas contraire, il fera une croix sur elle.
Ce n'était pas vraiment la première fois, à vrai dire. Quelques autres avaient passé, certaines mieux foutues encore. Il en est résulté que cette technique marchait plutôt bien, et que son argent avait considérablement augmenté. Pourtant, ce coup-là était risqué, au vu du don de la demoiselle.
Il fronça les sourcils à cette idée.

Enfin, tout cela était bien évidemment réservé au cas où elle serait dôtée d'une quelconque fortune. Autrement, il abandonnerait.
Sa réponse déterminerait donc son prochain passe-temps.

[Eh ouais, Axel est un sale mec 8D]

- Alors... Tu veux bien ?
- Mais bien sur qu'elle question ! Je n'ai pas envie de perdre ! Pas encore une fois ! Et pour te dire : je ne sais pas ou j'abite !
Et elle rougit de honte devant lui
" Oh non ! Qu'est ce qu'il va penser de moi ? Il va penser que je suis gourde"
Et elle rougit de plus belle laissant dévoiler un beau rouge sur ses joues.
Il sourit devant la honte de la jeune fille.
- N....ne te moque pas de moi s'il te plait !
- En fait, j'ai vraiment envie de rester près de toi !
Soudain il rougit lui aussi

Ses sourcils se haussèrent dans une mine d'étonnement.
Elle ne savait pas où elle habitait ? C'était possible ? Elle avait quoi.... 15 ans ? A cet âge, on sait où on habite, non ? C'était plutôt les enfants de bas âge qui n'avaient pas encore acquis cette notion. Voyons... depuis quand, lui, il savait son adresse ?
...
Aussi loin que remontent ses souvenirs, il l'avait toujours sue.
Mais voir la jeune fille se tremousser de gêne, il ne put réprimer un sourire, à la fois presque attendri, et désolé, tandis qu'il soufflait, à peine audible:

- Ah... C'est embêtant.

- En fait, j'ai vraiment envie de rester près de toi ! confia Marisa, portée par son élan.

Le jeune Carnelian se figea d'effroi, le temps d'un instant, sans retenir une exclamation incompréhensible, du genre "Mbtfl ?!", son corps en proie à de brefs mais plutôt gênants frissons, le rouge qui avait fini par se dissiper s'emparant de plus belle de ses joues.
Il mit un temps à comprendre; la jeune fille avait craqué sur lui ?!
Ca lui était déjà arrivé. Toujours après qu'il ait fait usage de ses talents innés pour la comédie. Il en avait dragué, manipulé plusieurs, chaque fois dans le but de se remplir les poches, exactement comme il venait de le faire. Mais jamais aucune ne s'était faite si entreprenante, d'autant plus le premier jour...
En somme, elle avait tenté d'improviser un mensonge, tout absurde soit-il, pour rester avec lui ? Ou bien voulait-elle carrément qu'il la ramène chez lui ?
Partagé entre la frustration soudaine d'avoir été pris pour un imbécile, et la gêne intense qu'il éprouvait, il détourna le regard, de peur que Marisa y lise ses pensées comme on lit dans un livre.
Pourtant, c'était ce qu'il voulait, non ? Qu'elle l'aime.
Elle ne faisait que lui faciliter la tâche. Elle s'aventurait dans la gueule du loup sans même le soupçonner. Trop naïf.
Pourtant, pour la première fois, il éprouva de la culpabilité à tromper ainsi une fille. Parce que, pour toutes les autres, il s'était immiscé dans leur vie, incrusté dans leur cœur, et refusé de partir jusqu'à ce qu'elle cèdent et finissent par l'aimer. Ces deux étapes avaient été sautées dans cette affaire Marisa. Elle ne l'aimait pas encore, mais ce début la menait inévitablement droit en enfer.
Il la décevrait plus que toutes les autres. Cette attirance pure, qu'il n'avait pas forcée à exister, il allait la rompre, alors qu'elle était plus solide que toutes celles qu'il avait forgées depuis.
Il se faisait honte. Son être était souillé, répugnant. Tout ce qu'il pouvait encore faire, c'était de s'enfoncer, encore et encore, plus profond dans le gouffre du vice où il s'était aventuré.

Son menton tremblait, hoquetant, et son cœur battait à vitesse jusque là inconnue. Son regard revint à celui de Marisa. Un regard haineux, où se mêlaient fureur et douleur contre sa propre personne.
Il s'efforça de sourire, bien que son visage fusse assombri, et ses lèvres teintées d'amertume.

- Marisa...

Ses mots étaient murmures.
Il s'approcha de l'intéressée, à pas lents soulignant une atmosphère grave, où la tension montait pour une raison parfaitement inconnue. Sans accélérer, il se mit dans son dos, retenant ses épaules pour l'empêcher de se retourner, sans pour autant exercer une pression trop forte.
Son visage se pencha vers elle, tandis qu'il ramenait voile de cheveux qui cachait son oreille en le replaçant à son arrière.
Espérant qu'elle se laisserait faire, ou ce serait la honte assurée pour lui, plus entreprenant qu'aucun être ne l'eût été.

- Tu t'enfonces dans une antre quelque peu dangereuse... lui susurra-t-il, avant de descendre ses mains aux hanches de la jeune fille.

Il l'aurait prévenue.
Puis, reprenant soudainement sa gaieté habituelle, il s'exclama en relâchant le corps de la jeune Carnelian:

- Boon... Alors, si tu sais pas où t'habites... on fait comment ? Essaye de te souvenir. Parce que je peux pas vraiment t'aider.

Il afficha un sourire espiègle, qui n'avait pas lieu d'être.
Si la jeune fille désirait venir chez lui, elle allait être déçue; il était hors de question qu'il lui présente ses parents, qu'elle s'aperçoive de l'atmosphère glaciale qui régnait en sa demeure. Ni même qu'elle en franchisse le seuil.
Ce serait déjà trop.

- Tu t'enfonces dans une antre quelque peu dangereuse... lui susurra-t-il, avant de descendre ses mains aux hanches de la jeune fille.

Il l'aurait prévenue.
Puis, reprenant soudainement sa gaieté habituelle, il s'exclama en relâchant le corps de la jeune Carnelian:

- Boon... Alors, si tu sais pas où t'habites... on fait comment ? Essaye de te souvenir. Parce que je peux pas vraiment t'aider.
Elle lui dit en begayant de plus belle:
- Escuse moi de te redire sa mais je ne sais pas du tout ou j'abite ! Pour etre toute a fait honnete, je n'ai pas de maison ! En fait je vis ceule ! Et...... ! Et je n'ai vraiment pas envie de rester seule si ce n'est avec toi !

A nouveau, Axel faillit s'étouffer en avalant sa propre salive.
Après une quinte de toux violente, mais brève, il se recula d'un pas, afin de s'écarter de la jeune fille d'une distance raisonnable.
Alors comme ça, elle vivait seul ? Le tableau renversé, elle passait de la gourde qui ne connaissait pas sa propre adresse à l'indépendante qui avait décidé de plein gré de se livrer dans une aventure solitaire. A moins que cela ne cache un problème familial, dont il aurait fait indiscret de le mentionner.
Il afficha un énième sourire, quelque peu dérouté, faisant partie de sa technique "Sympathisons !".

- D'accord... Alors, récapitulons: tu t'es trop éloignée de ta maison... ah non, j'oubliais, tu n'as pas de maison. (A cet instant précis, il se mordit la langue d'embarras. Ca ne faisait pas partie des choses que la diplomatie autorisait à prononcer. Se précipitant pour poursuivre, quelque peu maladroitement:) Hm. Enfin bref, tu ne vis nulle part, tu es une nomade, et par le biais d'une malchance peu commune, tu t'es retrouvée dans ce sale coin.

Il s'interrompit une seconde, son sourire se faisant railleur, tandis qu'il se rendait compte de l'absurdité de ses propos. Cependant, aussi incroyables fussent-ils, il choisit de faire confiance à la jeune fille, sans se soucier du fait qu'il ne la connaisse que depuis quelques minutes à peine.
Ses yeux se levèrent au ciel, tandis qu'il se remémorait ses paroles précédentes, les intonations en détresse de la Carnelian comme ancrés en sa mémoire.

"Je vis seule ! Et... et je n'ai vraiment pas envie de rester seule, si ce n'est avec toi !"

Le fond de lui-même était plié de culpabilité, et d'une pitié pour Marisa. Elle lui faisait vraiment trop confiance. Après tout... ce n 'était pas plus mal.
Mais par "si ce n'est avec toi", qu'entendait-elle ? Encore des propos chaotiques, confus. Désirait-elle trouver logis là où la nature les accueillerait, elle et lui restant ensemble ?
C'était naïf. Si candide qu'attendrissant. Néanmoins, elle oubliait qu'Axel, lui, avait une maison.
...
Quoique, ses parents s'inquiétaient relativement peu de leur fils, dans le sens où ils lui faisaient assez confiance pour le laisser traîner où il voulait, et rentrer le lendemain, ou même rester plusieurs jours sans leur donner de ses nouvelles. Ou peut-être était-ce plus dû au peu d'intérêt qu'ils portaient à leur enfant que de la confiance, mais le résultat était le même. S'ils apprenaient qu'il avait passé tout ce temps avec une fille, cela ne leur paraîtrait pas plus alarmant que ça.
Aussi, sa moue songeuse se fit rassurante, tandis qu'il assurait:

- Si tu veux. Je peux rester avec toi quelques temps. Faudra que je rentre chez moi, un jour ou l'autre, par contre, ajouta-t-il en riant. Puis, retrouvant son sérieux: Mais faut que tu m'expliques un truc. Tu vis seule, t'as pas de maison...en gros, tu loges où tu peux, dans des immeubles en ruines ou des boutiques délabrées ?

Il avait d'autres questions, bien sûr, mais une sensation plutôt désagréable se fit ressentir sur le bout de son nez. Glaciale, frigorifiante, lui déclenchant un frisson, qui se répercuta dans tout son corps, une goutte de pluie venait de lui tomber dessus, annonciatrice de milliers d'autres qui n'allaient pas tarder.
Les questions pouvaient attendre, trouver un abri était plus important. Sans un mot, il s'éloigna un peu du fond de l'impasse où ils se trouvaient depuis déjà un long moment, et balaya l'étendue de bâtiments délabrés qui s'offrait à lui des yeux.
Non pas que l'église en ruine lui paraissait plus fiable et plus protectrice des déchaînements climatiques que ses autres confrères murs-de-maisons-qui-tiennent-par-miracle-encore-debout (bien au contraire), mais elle était de loin la plus proche. Aussi, suivant toujours sa technique de drague, il saisit doucement la main de Marisa (laquelle, d'ailleurs, lui déclencha un frisson bien plus fort que le précédent, peut-être en se rendant compte de sa douceur, et sa chaleur contrastant avec sa chair glacée) et l'entraîna en direction de l'église, dont on ne reconnaissait l'identité que par la croix gigantesque ayant échappé au fléau qui avait dévasté les bâtiments voisins.

- Viens. Il va pas tarder à pleuvoir, je sens qu'on va avoir besoin de s'abriter. fit-il d'une voix, qu'il s'efforçait de rendre chaleureuse.

Elle répondrait à ses questions lorsqu'ils seraient protégés de la pluie, qui ne cessait de s'amplifier. Ses autres questions, qui lui creusaient en silence les méninges, ne valaient pas vraiment la peine d'être posées.
Qui se souciait, mis-à-part lui, de si elle changeait de vêtements ou non ?

==> Eglise (hantée?)