Rachel Dyan [validée]

Infos

Nom : Dyan

Prénom : Rachel

Surnom : /

Âge : 14

Taille : Petite, en restant dans la moyenne, bien que très limite

Poids : Légère

Race : Carnelian

Don : Contrôle de l’air, peut exercer des pressions sur les objets ou les êtres, large ou tranchante comme une lame affinée, télékinésie, etc…

Désavantage : Santé fragile / Peut mourir à la moindre blessure, pour peu qu’elle soit plus forte qu’une simple écorchure, causée par le Don d’un autre Carnelian.

Description physique

Rachel est petite, tout en restant dans une taille normale, mais on l’a déjà dit. De silhouette maigrichonne, sans poitrine, elle possède d’inhabituels cheveux d’un rouge sanglant coupés à ses épaules, ainsi que de perçants yeux dorés, dont le contour est renforcé par le maquillage. Vestimentairement parlant, elle n’est pas très intéressée, et ses habits se révèlent toujours d’une simplicité affligeante. Son teint pâle, d’une blancheur de porcelaine peut évoquer celui d’un vampire, bien que ses canines à peine pointues le démentent.
Sa couleur dominante est le rouge orangé.

Description morale

Rachel est…normale ? Justement dosée, ni trop d’enthousiasme à bouffer un glace, ni trop d’indifférence. Elle éprouve une réelle aversion envers ceux qui sont trop artificiels en eux-mêmes.
Elle a des relations amicales, se comporte bien avec eux, ainsi que des ennemis.
De nature prudente, elle se sent très concernée par la guerre, mais cela constitue un sujet à ne pas aborder avec elle. Elle n’aime pas y repenser, mais cela lui apparaît comme une obligation.

Histoire

Rachel est née de l’union de deux Carnelians. Comme tous ses semblables.
Dès sa plus tendre enfance, jusqu’à ses plus lointains souvenirs, sa vie était déjà baignée dans une amère violence. Elle se souvient de ses parents, d’elle. Un portrait banal, semblant à tout autre vie de famille aisée. Ses parents l’aimaient, elle leur rendait leur amour sans réfléchir. Et tout aurait pu continuer ainsi.
Elle se rappelle un dîner de famille, où ses tantes et ses oncles s’étaient réunis, où la gaieté était ancrée sur les visages de chacun.
Son père, un verre à la main, les joues déjà rosées, contait une petite histoire quotidienne à son oncle, tout en riant, avant d’être interrompu par sa femme qui, avec un air faussement fâché, lui reprocha :

– Tu bois trop, chéri !

Ce à quoi il répondit en lui déposant un baiser sur la joue, déclenchant l’hilarité générale.
Seule Rachel ne riait pas.
Elle continuait de fixer son père, le regard transperçant n’importe qui le croiserait.
Elle le haïssait, mais ne parviendrait jamais à le dire. Parce qu’elle ne savait pas pourquoi, ni comment l’exprimer.
La scène se déroula au ralenti dans son esprit, et elle vit avec précision son père détourner son visage rieur vers sa fille.
Son expression se changea, le temps d’une fraction de seconde. Juste assez pour que ce regard noir comme de l’encre s’ancre au fond du cœur de Rachel.
Puis la question fatale fut posée par sa tante :

– Oh là là ! avait-elle fait à l’égard de la mère de Rachel. Mais c’est que vous êtes drôlement écorchées, toi et ta fille… A croire que vous avez passé le week-end dans une forêt broussailleuse et épineuse !

Rachel jeta un regard à son père, et le constata avec effroi que lui la fixait déjà, ce même regard noir qu’il ne montrait qu’à elle et sa mère. Gênée, elle détourna la tête, fixant ses genoux.
Il paraissait si détendu, comme si de rien n’était…
Elle fut interrompue dans sa réflexion par sa mère qui, sans même une intonation fausse, mentit effrontément, un sourire incroyablement sincère aux lèvres :

– C’est à peu près ça. J’ai eu quelques mésaventures avec des branches agressives, quant à Rachel…
– …j’ai trébuché dans une flaque, et suis violemment tombée. Je suis tellement maladroite… expliqua l’intéressée, la mine désolée.

C’était faux.
Elle n’était pas maladroite.
Mais pour ses tantes, oui, elle l’était. Car elle ne faisait que répéter ce qu’on lui avait appris à dire, au cas où on lui demanderait quelle était la raison de ses blessures.
Ainsi, elle avait tour à tour embrassé un tronc d’arbre, était tombée sur un rocher, avait eu quelques malheurs avec tel marteau, tel couteau…
La véritable raison, c’était lui.
Cet homme qui apparaissait comme le plus brave, le plus courageux, puis l’instant d’après, lorsque chacun avait le dos tourné, était d’une froideur, une violence, une brutalité sans égaux.
Elle le savait, lorsque ses oncles et ses tantes auront quitté la maison, son père recommencerait.
Il commencerait par sa mère. Il la frapperait jusqu’à ce que le sang coule, sans aucune raison.
Puis ce serait son tour, et elle préférait ne pas imaginer l’instant.
Pour elle, c’était devenu une habitude.
Au même titre que se brosser les dents avant de dormir est long et ennuyeux, se faire battre par son père était long et douloureux, mais il le fallait.

Pourtant, il fallut bien que le départ de sa famille arrive, et ils quittèrent tour à tour la demeure de Rachel, sans s’encombrer plus que ça des formalités bises-au-revoir.
Lorsqu’on put entendre le rugissement du moteur de la dernière voiture s’éloigner, l’ambiance était déjà plombée, et Rachel constata que, à l’instar de sa mère, elle s’était tendue à l’avance, redoutant l’instant fatal.
Elle ferma les yeux.
Le claquement du poing de son père cognant la poitrine de sa mère se fit entendre.
La femme hoquetait, la fille pleurait, et aucun n’y pouvait rien.
Le Don de son père était de s’immuniser de tout autre Don Carnelian. Et la force physique de Rachel et sa mère était inexistante.
Quand soudain, dans le noir de ses paupières, se différenciant des coups que son père affligeait à sa mère, la jeune fille distingua un son inhabituel.
Un coup de feu.
De surprise, Rachel ouvrit les yeux.
Elle vit son père, qui s’était suspendu dans son geste, s’apprêtant à donner un coup de poing à sa femme qu’il maintenait par le col.
Il s’était figé.
Alors seulement, elle distingua la tache de sang qui ornait sa chemise. Elle semblait s’agrandir un peu plus chaque seconde.
On lui avait tiré dessus.
Alors, elle se retourna subitement, voir qui avait eu le courage d’interrompre un tel spectacle, et vit son oncle, non loin de là, son permanent sourire remplacé par une rage intense, un pistolet à la main.
Sa mère, luttant pour rester éveiller, lui adressa un faible sourire, avant de se plonger dans un long, long sommeil.
De nouveaux coups de feu retentirent, et à chacun correspondait une nouvelle trace de sang rouge vif sur la chemise de son père.
Ce dernier lâcha sa femme, avant de tomber, lui aussi, dans un sommeil éternel.

A présent, Rachel vit chez son oncle, six ans après que l’affaire eut lieu. Ses deux parents sont décédés, mais l’amour que lui témoigne son tuteur est semblable à celui de sa mère.
Elle continue de vivre, comme si de rien n’était.

[Fiche complètement bâclée, vous m’excuserez <3
Oh, et I fly like paper planes. Je suis un fromage maléfique.]

» Trixiy [validée]
» Alesia Marwell [validée]
» Intervenants de Rachel
» voix étrange ( pv rachel)
» Bienvenue dans.. euh.. bah, ici! [PV TSHII ET RACHEL]