Alesia Marwell [validée]

Infos

Nom : Marwell.

Prénom : Alesia.

Surnom : Boule de poil et Miawe. (Ou Esia pour certains)

Âge : Alesia pense, à cause de son ADN animal, qu’elle a environ 4 ou 5 ans, mais en a 16.

Taille : 5"4, ce qui veut dire moyenne.

Poids : Elle ne s'est jamais pesé, mais à en voir la légèreté et la grâce féline avec laquelle elle marche, elle ne doit pas peser lourd.

Race : Carnelian.

Don : Transformation en félin. (Félin est un bien vaste mot, mais je l'ai décrit ainsi pour ne pas nommer tous les félins existants.)

Désavantage : Alesia a malheureusement un problème de diction et de lecture dut à son ADN animal, qui n'est pas fait pour ça. Son problème de diction consiste à inventer des mots pour en dire d'autres ou d'en mélanger sans le vouloir, se qui la place parfois dans des situations légèrement gênantes.
(Ex : -Je meux un cochon! pour dire : -Je veux un suçon! ...Elle faisait souvent cette erreur, étant jeune.)
En fait, les mots qu'elle mélange sont très souvent reliés aux même mots tout le temps, alors lorsqu'elle dit, exemple : Cochon, ça = suçon ou Froid = chaud. Elle a deux formes de mélange. Un qui n'a aucun rapport avec le mot qu'elle souhaite dire, et un deuxième qui est le contraire de ce qu'elle veut dire, d'où l'exemple de Froid = chaud. (CLAIR? XD)

Son problème de lecture est en fait un analphabétisme aïgue qui fait qu'elle doit relire au moins vingt fois la même phrase avant de comprendre le sens, et ce, sans comprendre tous les mots qui n'ont aucun sens pour elle. (Bien sûr, une phrase de plus de trois mots, hein... Parce que là, ça craindrait vraiment U.U)

Description physique

Alesia n'a jamais aimé se regarder dans un miroir. En fait, ça lui fait le même effet que le contact de l'eau lorsqu'elle est sous sa forme totalement animale. Lorsqu'elle se voit dans un miroir ou une vitrine, sa queue se raidie et elle sort les dents en grognant presque. Elle ne se reconnait pas, car lorsqu'elle était plus jeune, elle avait une apparence totalement normale. Elle n'aime pas le fait d'être différente, de ne pas avoir un physique totalement humain, et sait que les regards qu'on lui jète dans la rue ne sont pas ceux qu'on lance à une personne normale, banale ou spéciale. On peut dire qu'avec ses cheveux d'un mauve pâlissant au soleil, mais restant tout de même assez pâle à l'ombre, ne sont pas d'une couleur naturelle qu'on voit tous les jours. Et ses oreilles animales, immenses et intérieurement rose, comme celles des félins, ainsi que sa longue queue poilus ne font rien pour arranger son cas. Elle a des cheveux courts, mais ce n'est pas à cause qu'elle les coupent souvent, mais bien parce qu'ils ne poussent pas plus que ça. Comment l'expliquer? C'est simple, c'est parce que sa moitié féline ne porte pas beaucoup de poils, et que donc Alesia ne porte pas de longs cheveux. En fait, que son corps paraît humain, car même ses yeux, d'un mauve pétillant, ont ces iris que portent les chats et tous les félins existant. Ses dents n'ont plus, justement, ne sont pas très humaines. Elle a deux canines pointues qui ressortent souvent lorsqu'elle parle ou sourit.
Parlons un peu de son style qui semble... Assez particulié. En fait, Alesia a toujours aimé les peluches et les habits originaux, alors elle a tenté de muter les deux pour en faire son propre style. Une de ses anciennes poupées (Qui a finis déchiqueté par ses griffes, lorsqu'elle était jeune), portait des collants identiques à ce qu'elle s'est confectionné (Un genre de vêtement qu'elle porte en dessous de son chandail et short, ne supportant pas le froid), c'est à dire lignés rouge et orange, alors elle a décidé de porter la même chose. Mais cette idée ne lui ait pas venus d'un coup, non. Lorsque sa mère la mit au monde, elle avait confectionné toutes sortes de doudous et de peluches de tissus de ce genre - d'où la poupée dont elle a eu l'inspiration -, mais une seule avait été choisie par Alesia et lorsque sa mère mourrut, elle décida de lui rendre hommage en portant sa "doudou" (C'est drôle à dire XD) et donc c'est avec ce tissu qu'elle a fait son uniforme. Pour parler de son short, elle l'a trouvé dans une friperie qui allait fermée et qui donc donnait le linge normalement vendu. Les énormes poches ont tout de fois été allongés par elle, avec le bout des short, qu'elle a raccourci justement pour se faire de plus grosses poches. Son chandail lui vient de sa grand-mère, qui le lui avait fait lorsqu'elle avait 13 ans, mais Alesia n'a pas grandit depuis ce temps, alors il lui fait encore. Et puis son foulard, finalement, n'est qu'un accessoire bien normal qu'elle voulait rajouté pour rendre son style encore plus original et unique. Elle aime beaucoup ce style et, sans savoir pourquoi, a l'impression d'être plus humaine dans cette originalité vestimentaire.

Description morale

Alesia a une sensibilité hors du commun en se qui est des sentiments tristes des autres. Ce n'est pas un don, mais une réelle sensibilité animale. Les félins, particulièrement, ont tous cette sensibilité car ils voient les auras à cause de leur vision trifonctionnelle. En fait, Alesia voit dans le noir, voit l'énergie & les auras (qui sont de la même famille), et une vision normale (elle voit les couleurs, contrairement aux félins à part entière). Lorsqu'elle voit une personne triste, peu importe qui elle est - ce qui fait partit de son côté extravertie et sociable -, elle va tout de suite aller lui poser des questions, lui demander si ça va et essayer de la consoler par la suite, si la personne est apte à lui dire ce qu'il y a. Ce n'est pas simplement à cause de sa sociabilité ou son côté sensible qu'elle le fait, mais aussi par curiosité, qui est parfois un défaut ou une qualité, chez elle. Pour résumé ce qui s'est dit à date, elle est de nature sociable, curieuse, extravertie, sensible, diplomate et réconfortante (Pour utiliser tous les mots que ma belle-mère m’a énoncé, voici : apaisante, calmante, tranquillisante, sédative
Pour continuer, surtout avec ses défauts, maintenant, Alesia est du genre à vivre perdre patience avec les garçons. En fait, elle est justement un peu "garçonne", car elle aime beaucoup se battre et envoyer balader des personnes, amicalement ou pas. Ça l'amuse aussi beaucoup de faire des farces que seuls les garçons font normalement, comme de voler des trucs et de faire chercher la personne pendant toute une journée en se retenant pour ne pas rire. Enfin, revenons-en à son manque de patience. Dès qu'un garçon ose rire d'elle, elle lui flanque un coup de poing ou l'insulte comme un chat enragé. Dès qu'un garçon la nargue, même amicalement, et qu'elle le prend mal, elle le frappe ou lui saute dessus... Enfin, vous voyez le genre? Mais ce n'est pas tout à fait le même genre d'impatience avec les filles, car elle se montre plus douce, comme si elle avait une double face qui faisait que d'un bord elle était un "garçon-manqué" et de l'autre "une fille bien normale". Avec celles-ci, lorsqu'elle perd patience, elle montre bien sûr ses dents en signe d'avertissement, mais elle préfère se réfugié pour consumer sa frustration, rage ou colère par l'intérieur ou en se transformant pour aller se battre contre d'autres félins, qui est un sport dans lequel elle est la meilleure perdante. (XDD) Elle se fait toujours mettre à terre rapidement mais, comme elle ne se bat qu'avec ses amis félins, elle peut facilement demander le retrait. Si elle est blessée, elle s'en fou car elle a une endurance solide, dut à sa capacité à ne pas se concentré sur sa douleur mais sur ses pensées ou ses buts. Elle appelle elle-même cela de la concentration centralement fixée sur les alentours. (Ou C.C.F.A xPP) Elle est du genre à préféré l'amitié à l'amour, mais c'est simplement car elle ne tombe pas facilement en amour, ce qui fait qu'elle n'est jamais tombée amoureuse encore. De nature pétillante de vie et rieuse, elle se fait souvent dire qu'elle est un phénomène étrange (non, pas à cause de son physique), à cause de sa carapace joviale qui cache très bien la tristesse qu'elle transporte sur ses épaules sans même le savoir réellement.
Pour parler de ses côtés exagérés, on peut dire que son côté protecteur envers ceux qu'elle aime est un peu trop élevé. En fait, si un(e) de ses ami(e)s tombent en amour avec un gars ou une fille, elle va tout de suite enquêter sur la personne en question en fouillant dans son dossier, en l'espionnant et en lui jetant des regards noirs lorsqu'il(elle) sera avec son ami, juste pour l'avertir d'y faire attention. Une fois qu'elle est convaincu que la personne est respectueuse et ne fera pas de mal à son ami(e), elle essais de devenir amie avec elle, même si parfois c'est difficile car elle n'est pas très subtile quand elle espionne et qu'elle fait souvent peur avec ses regards noirs. Un autre de ses côtés exagéré, c'est lorsqu'elle est vraiment de bonne humeur et qu'elle saute partout en faisant des acrobaties farfelue, et cependant très agiles et gracieuses, qui font rire ou peur à beaucoup de monde.

(Suite dans le prochain post)

Histoire

(C'est amusant, à cause d'un bug, je dois tout recommencer... Hahaha... Crying or Very sad

)

Alesia n’est pas née en aillant connaissance de son don. Elle avait bien des caractéristiques sauvages, comme celle de grogner lorsqu’elle n’est pas d’accord ou qu’elle a mal. Elle n’a jamais voulu que sa mère lui fasse « bisou-bobo » lorsqu’elle se faisait mal, préférant lécher sa plaie ou son bobo en silence dans sa chambre pour que personne ne la voie faire, comme pour se protéger dès cet âge. Lorsqu’elle atteignit l’âge de dire des mots, sa mère crut qu’elle avait un problème d’ouïe peut-être car lorsqu’elle lui disait un mot, Alesia en répétait un mot en croyant que s’était le bon. Le médecin confirma à sa mère qu’Alesia avait une ouïe supérieure aux enfants de son âge et que son problème venait peut-être simplement d’un trouble de l’attention qui faisait qu’elle ne comprenait pas, même si s’était rare à cet âge, et sa mère porta donc plus attention à ce que sa fille l’écoutât, mais elle ne semblait toujours pas comprendre très bien.
Jusqu’à l’âge de six ans, Alesia vécut une histoire de famille joviale et amusante dont elle aurait dut se souvenir toute sa vie. Elle jouait et riait avec les gamins de la garderie, elle s’amusait lorsqu’elle et sa mère jouaient à cache-cache ou faisait des dessins, s’endormait sur des histoires que lui racontait son père… Enfin, une vraie histoire de famille, quoi. Cependant, tout se termina à cet âge, malheureusement. Un jour où Alesia se rendait à la garderie, accompagnée de sa mère qui portait son sac à dos en peluche contenant sa doudou préféré, la fillette vit une chose qui lui fit l’effet d’un coup dans le ventre. Un chat était en train de se faire martyrisé par un garçon de 10 ans. Sa mère voulut crier au garçon de cesser cela immédiatement, mais déjà Alesia sentait résonner des appels au secours dans toute son âme, et instinctivement, elle se transforma en un imposant lynx couleur cendré. Elle fonça sur le garçon et le fit tomber sans lui causer de mal, juste pour lui faire peur en fait. Le petit garçon hurlait de terreur et, lorsqu’elle se retourna pour aider le pauvre chat à lécher ses blessures, le garçon en profita pour partir. Sa mère, blême et crispé, avait les yeux écarquillés et en pleurs et une expression de surprise mélangée à la terreur dans les traits de tout son visage. Alesia ne s’était même pas rendu compte de sa transformation et demanda au chat (elle parlait souvent aux animaux mais pensait que c’était totalement normal) :

-Est-ce que tout va bien? Je peux vous aider, monsieur le chat?

-Je vais mieux maintenant que vous m’avez arraché à cet humain, merci beaucoup. Mais dites-moi, que fait un lynx en pleine ville? Vous vous êtes échappé? Questionna le chat, surpris mais agréablement content.

-Un lynx? Moi? Mais… Non, je suis Alesia, et là-bas c’est ma mère!

-Oh, vous vous nommez Alesia? Et cette femme est donc votre maîtresse?

-Mais non! Je ne suis pas une animale! Je suis une fillette! Cria Alesia, qui ne fut qu’un grognement aux oreilles de sa mère, qui venait de lâcher le sac et était sur le bord de l’évanouissement.

-Mais enfin, Alesia! Regardez-vous! Vous êtes un félin, pas une humaine! Ricana le chat, la trouvant très agréable à entendre, croyant que ce n’était qu’une farce.

Alesia regarda ses mains, transformées en pattes, et fut prise d’une grande joie mélangée à de la peur traumatisante. Elle avait toujours rêvée d’être un animale, mais ne pensait pas que ça serait aussi effrayant! Elle se mit à tourner autour d’elle, puis fonça vers sa mère, qui ferma les yeux avec force en versant quelques larmes, croyant à une mort certaine. Trop sous le choc, elle était certaine que sa fille était dans la garderie et que ce Lynx s’était échappé du zoo, qui était tout près. Alesia s’arrêta devant elle et tenta de lui parler mais remarqua que la sonorité de sa voix n’était plus la même, et comprit qu’elle ne parlait plus humainement.

-Non! Je suis humaine! Je veux redevenir la fillette que j’étais!

Le danger étant écarté, Alesia se retransforma en éclatant en sanglot et en enlaçant la taille de sa mère, qui ne bougeait plus et semblait retenir sa respiration.

-MAMANE! J’voux pus devandir un animarle! Je le refairé pus jaman! Je te promette! Fit-elle avec son accent étrangement anormal.

Sa mère réagit enfin, mais ce fut pour repousser sa fille, les yeux vidés d’expression.

-Tu n’es pas ma fille… Ma fille n’est pas un monstre… Tu n’es pas ma fille… Je… Non… Tu es une créature… Repars d’où tu viens… Ne m’approche plus jamais… Va-t-en…

-Mamane! Pouwquou tu me diro ça? Mamane! C’ast mei! Aleria!

Sa mère reprit le sac et partit en courant jusqu’à sa voiture. Elle démarra en trombe, laissant sa fille devant la garderie, traumatisée et choquée par la réaction de sa mère tant adorée. Elle entra en pleur dans la garderie et lorsqu’elle raconta à la gardienne en chef que sa mère venait de l’abandonner en disant que ce n’était pas sa fille et qu’elle était un monstre – en évitant de lui raconter se qui s’était passé, bien sûr -, celle-ci appela une assistante sociale d’urgence et celle-ci rencontra sa mère tout de suite, car c’était un cas majeur, selon eux. Sa mère fut contrainte d’accepter sans hésiter de voir un psychiatre et de venir chercher sa fille à la garderie pour la rassurer. Elle le fit, mais avec une telle insensibilité que ça n’échappa pas à Alesia. Celle-ci en eut le cœur brisé en mille miettes. Après cette épisode, sa mère ne lui fit plus à manger ni ne s’occupa d’elle. En fait, elle tomba en dépression sévère et son père dut revenir plus tôt de son voyage d’affaire pour s’occuper de sa fille, abandonnée par sa mère en dépression. Son père aimait autant sa fille qu’autrefois, car il ne connaissait pas la vérité et pensait que sa femme avait eu des moments très difficiles pendant son absence, sans savoir que s’était à cause d’Alesia qui elle, ne cessait de le répété. Elle fit d’atroces cauchemars pendant des semaines, où elle voyait sa mère l’abandonner sur une autoroute, pendant une tempête de neige où elle mourrait gelée. C’était un rêve un peu trop cauchemardesque pour une fillette de son âge, et elle vit plusieurs psychologues pour enfants, car elle souffrait de pertes de mémoires, d’appétit et de sommeil, ce qui était très grave chez un enfant de son âge. Ce qui fut le plus difficile pour elle, bien que tout ce qu’elle vivait était déjà bien difficile, ce fut le jour de ses huit ans, où elle souffrait encore à cause de sa mère dont la dépression semblait s’aggraver. Elle délirait et avait des manies, elle avait des hallucinations et des étourdissements. Elle allait de mal en pis, pour tout dire. Alesia était déjà très sensible à la tristesse, mais celle de sa mère était de plus en plus insupportable.
Elle venait donc d’avoir huit ans, et sa mère lui avait dit qu’elle allait mieux – ce qu’elle ne crut pas -, et qu’elle voulait lui faire une surprise pour sa fête. Elle avait un air convaincant, certes, mais elle voyait une lueur insolite dans ses yeux, qui ne lui inspirait guère confiance. Elle sortit donc avec sa mère, c’était en février, le 20 pour être juste. Il neigeait beaucoup et Alesia eut une peur bleue en voyant qu’elles prendraient l’auto. Ça lui faisait peur car tout lui rappelait ses cauchemars où sa mère l’abandonnait sur le bord d’une autoroute. En voyant qu’en fait ils allaient sur le bord du lac, qui semblait gelé, pour faire du patin, elle sourit et pensa que sa mère recommençait à l’aimer. C’était faux de le penser.
Alesia était sortie de la voiture et avait marché jusqu’au bord du lac avec sa mère, qui semblait pensive et n’exprimait pas de joie. Rendu au bord, la mère d’Alesia prit sa main et ferma les yeux.

-Respire l’air frais… Ferme les yeux et pense à ce qu’il y a de plus beau au monde pour toi… Moi c’est toi… Mais je te vois comme tu étais autrefois… Normale. Maintenant que tu es un monstre, je ne peux plus supporter de vivre en ta compagnie… Je préfère mourir que de savoir que je t’ai donné naissance, Alesia. Je t’ai menée ici pour qu’on rejoigne le soleil et qu’on se sépare. Toi, tu iras en enfer pour être une monstrueuse créature, et moi au paradis pour avoir libéré le monde de ton affreuse personne. Personne ne voudra de toi, jamais… Meurs avec moi, et libère le monde de la peur qu’ils ressentiront en te voyant devenir une créature affreuse…

-Mamane… Nen!

Elle tenta de se libéré, terrorisée et le cœur battant trop rapidement, mais ne réussit qu’à faire en sorte que sa mère saute dans le lac, en emportant sa fille avec elle… La glace cassa rapidement et elles tombèrent dans une eau si froide qu’elle brûla le corps d’Alesia douloureusement. Sa mère ne semblait pas s’en plaindre, elle semblait bien, même. Alesia, comprenant le danger pour sa mère et pour elle, se transforma en léopard, sans même y penser, et tenta de ramener sa mère qui coulait un peu trop bas à son goût. La glace ne s’était pas reformée, étant trop légère pour se reproduire. Elle traîna sa mère sur le bord mais elle semblait dormir… Dormir profondément… Alesia tenta de se retransformer en fillette, aillant souvent pratiquer se tour dans sa chambre, mais ne réussit pas. Elle était congelé, avait peur et était traumatisée par tout se que sa mère venait de dire et de faire. Avec un dernier effort, elle y parvint… Mais pas comment elle l’aurait souhaité. D’énormes oreilles de chat apparurent sur sa tête, ses cheveux tombèrent et furent remplacé par des « poils », qui étaient en fait des cheveux d’un mauve pâle et qui étaient légers et courts, ses yeux brûlèrent un instant et, ne pouvant remarquer le changement, ne vit pas qu’ils étaient devenus mauve et que ses iris étaient devenus ceux d’un félin. Deux canines lui poussèrent et ses ongles semblèrent s’allonger un peu, devenant aussi plus solide et tranchant. Une queue lui poussa, mais tout le restant de son corps demeura normal. Apeuré par cette métamorphose à demi animale, elle tenta tout de même de « réveiller » sa mère en l’implorant de lui pardonné ses fautes… Vainement. Voyant que ça ne servait à rien, elle retourna à la voiture et s’emmitoufla dans une couverture en se balançant, recroquevillée sur le siège arrière. Elle resta deux jours dans la voiture à ne quasiment pas dormir, à mourir de froid et à ne pas manger. Parfois elle regardait si sa mère se réveillait, mais ça ne semblait pas se produire. Son corps devint bleu et givré, et Alesia, dégoûté par cette vision, tomba malade. Après les deux jours passés dans la voiture, la police passa et vit la voiture. Le corps avait été emporté par le lac, qui était largement monté à cause de toute la neige qui tombait, et donc on ne pouvait la trouver. Lorsqu’ils virent sous l’épaisse couche de neige qui glaçait les vitres de la voiture, la petite Alesia, blanche comme une morte et en très mauvais état, ils la sortirent d’urgence en appelant l’ambulance. Ils n’avaient pas vu son corps étrangement animal, mais lorsqu’ils découvrirent ses oreilles et sa queue, ils eurent un mouvement de recul en se demandant ce qu’elle était réellement mais décidèrent que pour le moment elle était une fillette et qu’elle avait besoin de soins immédiatement. C’était un miracle qu’elle soit en vie, car elle aurait dut mourir d’hypothermie, mais ils la contaient parmi les rares miraculés de la vie. Alesia refusait de parler, et n‘arrêtait pas de se dire et redire mentalement « c’est de ma faute, c’est de ma faute, c’est de ma faute… », N’ayant trouvé aucune carte dans la voiture, ils ne purent savoir de quelle famille était Alesia. Elle passa trois semaines à l’hôpital et partit par la suite en centre d’accueil. Chose étrange, elle demeurait souriante et joviale. Pourquoi, selon vous? Et bien, en fait, Alesia avait une mémoire sélective. Ne voulant pas se rappeler de son passé, elle l’avait enterré et ne se souvenait que de ses informations personnelle, soit son nom et prénom, son âge et sa date de fête. Lorsqu’elle avait enfin révélé son identité, on ne retrouva pas de famille. En fait, lorsque son père disait être en voyage d’affaire, il allait voir sa deuxième femme, et ses trois fils par la même occasion. Alesia ne le sut jamais, car on ne voulait pas lui causer un traumatisme. Lorsqu’on lui demandait de se rappeler de son enfance, elle disait qu’elle n’avait pas de parents, qu’elle ne s’en souvenait pas, du moins. On la garda donc à l’orphelinat, mais, chose étrange, aucun enfant ne semblait la voir différemment à cause de son physique, sauf les plus vieux qui la martyrisait. Les plus jeunes, ceux avec qui elle jouait, semblaient même la trouver jolie et amusante lorsqu’elle faisait ses pirouettes et ses acrobaties agiles. Elle montait dans les arbres, montait sur le toit et marchait sur le bord avec adresse, faisait des culbutes impressionnantes… Bref, elle était magnifique à voir, selon les enfants. Avec cette adresse, elle se sortit de bien des troubles à cause des plus vieux qui cherchaient toujours à lui faire du mal, mais ils comprirent bien vite que des griffes et des crocs d’humains-animaux, ça faisait très mal. Elle resta là-bas jusqu’à l’âge de 16 ans, mais à cet âge, elle décida de se transformer pour la première fois ce qui aurait dut créer une surprise et une admiration parmi ses amis, mais qui causa une énorme terreur parmi tous le monde. Un employé qui travaillait à l’orphelinat parla au directeur de l’orphelinat et il fut décidé qu’elle partirait à Cross Season, une ville qui regroupait des personnes un peu comme elle. En fait, d’où elle venait, personne ne connaissait ce genre de personnages, car elle vivait dans une ville reculée de l’Amérique où personne ne croyait aux légendes, ou les avaient oubliés. En fait, c’était autrefois une ville où chaque fois qu’une personne anormale était présente, on la brûlait ou utilisait un moyen plus adapté. C’était un village croyant aux sorciers et ne connaissant pas ce genre de personnage. Lorsque tout ça fut oublié, ça resta encré dans la tête de certaines personnes aillant des dons, et plus personne appart les humains ne vécurent là. Et puis, si la mère d’Alesia l’avait prit aussi mal, c’est simplement parce qu’elle a été adopté, mais qu’on ne lui a jamais dit, et que maintenant qu’elle revit et semble être une bonne vivante, personne n’ose le lui dire, pour ne pas lui rappeler de mauvais souvenirs. Nous en sommes donc là, Alesia a prit l’avion pour Cross Season, malgré les regards posés sur elle. Elle fait son arrivé aujourd’hui, en fait.

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